Les 6e d'Anatole

    Soudain, nous nous retrouvons face à un monstre qui ressemble à un chien en métal. Il nous regarde d'un air terriblement méchant.

    Il possède une petite tête, des pattes aussi grosses que le corps d'un homme et une queue aussi longue qu'un semi-remorque.

    Alors que nous l'avons presque dépassé, il se met à courir dans notre direction, aussi vite qu'un guépard. Il attrape alors deux de mes compagnons et les dévore. Par chance, les cinq autres compagnons restant et moi-même arrivons à nous échapper, le monstre ayant l'air d'avoir assez mangé.

    Nous nous réfugions alors dans notre bateau et retournons chez nous, sur l'île des Crocodiles.

            Soudain nous nous retrouvons face à un monstre effroyable. Il a un corps de poisson, des pattes de canard, une queue de cochon géante et une tête de cerf. Aussi grand qu'un immeuble de vingt étages, il possède un œil qui brille comme le soleil et ses dents, semblables à celles d'une chauve souris, sont aussi longues qu'un bus.

          Alors que nous l'avons presque dépassé, il plante ses grandes dents dans mon fidèle compagnon puis l'avale et recrache ses os. Malgré toute l'horreur que je ressens, je me mets à m'enfuir aussi vite que possible pour rejoindre mon camp. Arrivé, je démarre ma voiture et part, sans regarder derrière moi...

           Soudain, nous nous retrouvons face à un monstre épouvantable et aussi haut qu'un immeuble de trois étages. Il ressemble à un tigre aux dents de sabre avec la gueule rouge de sang, ses poils sont brûlés d'un côté et glacés de l'autre. Ses yeux sont verts comme un crapaud, il a des oreilles qui font un mètre quarante et des pieds aussi gluants que ses mains.

         Alors que nous l'avons presque dépassé, il nous prend tous un par un pour nous manger sauvagement. Seuls une dizaine de mes compagnons et moi réussissons à le contrer en nous jetant tous sur lui. Il tombe par terre et sa tête heurte un rocher.

           Malgré toute l'horreur que nous ressentons, nous profitons que ce monstre soit inconscient pour rejoindre notre bateau et nous enfuir.

    Soudain, je me retrouve face à un monstre splendide. Il a la peau d'un magnifique bleu azur. Elle est douce, lisse et ruisselante d'eau. Il rampe sur sa queue qui ressemble à celle d'un phoque. Sa voix est agréable, ses yeux sont d'un violet surnaturel. Ses longs cheveux sont blonds, presque blancs.

    Alors que je l'ai presque dépassé, il commence à me fixer puis me parle d'une voix douce. Il me dit de venir vers lui, je refuse, il insiste, insiste… Mais je refuse toujours. En voyant que je ne n'accepte pas, il commence à se montrer cruel : sa peau devient dure, ses yeux rouges, ses dents acérées, il commence à grandir, grandir… Il devient haut comme un hôtel de vingt étages ! Son sourire s'efface et ses griffes sortent. Il me regarde de haut en bas puis ricane méchamment. Il bondit sur moi puis me donne une grosse gifle qui claque sur ma joue. Il déchire mes vêtements, me mord, me torture. Je crie de toutes mes forces à en déchirer les tympans. Il me regarde bizarrement puis ses yeux explosent ; c'est là que je comprends… Ce monstre, comme tout le monde, a un point faible et ce point faible, c'est le bruit ! Je recommence à crier de toutes mes forces, à taper des pieds. A chaque cri, une partie du corps du monstre explose : la tête, les os, les dents, les bras... Mais il continue à me donner des coups, à me mordre, à me gifler… Je résiste.

    Malgré toute l'horreur que je ressens, je décide enfin de quitter ma BD pour aller me coucher. Mais ma mère m'appelle et je pense que cette journée va bien se terminer...

   Soudain, nous nous retrouvons face à un monstre à l’air adorable. Il ressemble à une naïve et gentille petite fille avec de grandes nattes blondes. Elle a un petit visage pâle, de grands yeux perdus dans le vide avec un gigantesque sourire qui remplit son visage. Elle semble avoir un tout petit corps maigre sous une tunique à fleurs. Son attitude dérange mes compagnons. : elle leur fait pitié alors que moi, elle me rend mal à l’aise.

   Alors que nous l’avons presque dépassée, je vois une ombre se dresser devant moi. Je me retourne et soudain, je vois la petite fille avec un couteau à la main. Elle le soulève pour m’achever...

   En sursaut, je me réveillai et repris mon jeu vidéo, en mettant toutes les poupées à proximité de moi à la poubelle !